Réduction des coûts : comment matérialiser les promesses du cloud
L’adoption du cloud est en plein essor, et les entreprises constatent rapidement que les coûts sont imprévisibles et difficiles à maîtriser.
Comment gérer l’équilibre entre coûts et besoins à la demande ?
Plus de 70 % des entreprises ont déplacé au moins une partie de leurs charges de travail vers le cloud, et en tirent des avantages certains. Cependant, la gestion des coûts du cloud est un casse-tête permanent pour les responsables infrastructures et systèmes d’opération. Gartner va jusqu’à prévoir que d’ici 2024, 60 % des entreprises seront confrontées à des dépassements de coûts liés au cloud public entraînant des conséquences négatives sur leurs budgets.
Ce n’est pas seulement une question de facture mensuelle ou de paiement pour des services inutilisés ou sous-utilisés, qualifiés de « gaspillage » dans le cloud. Le cloud est caractérisé par s sa capacité à répondre aux besoins à la demande, ce qui peut signifier que vous consommez davantage pour répondre aux besoins de vos clients et utilisateurs. Les variations des tarifs cloud, les structures de remise complexes et l’arrivée continue de nouveaux services contribuent à amplifier le problème.
Maîtriser la spirale des coûts du cloud
La majorité des entreprises ont adopté une stratégie multicloud afin bénéficier des avantages offerts par différents opérateurs, mais leur gestion s’avère plus complexe et ardue. Il n’est pas étonnant que les coûts continuent d’augmenter. Les entreprises interrogées dans le cadre d’un récent rapport ont déclaré que leurs dépenses en matière de cloud public dépassaient en moyenne de 13 % le budget prévu, avec une prévision d’augmentation de 29 % pour l’année à venir. Cette observation souligne l’importance grandissante pour les entreprises de se familiariser avec la prévision des dépenses liées au cloud ainsi que l’optimisation des coûts.
Le gaspillage dans le cloud provient majoritairement de ressources sur-provisionnées qui finissent par être sous-utilisées. Il en résulte une augmentation des coûts d’exploitation sans apporter de valeur commerciale supplémentaire. Cette préoccupation gagne en importance à mesure que l’adoption du cloud augmente. On estime que les entreprises gaspillent actuellement au moins 32 % de leurs dépenses associées de cloud.
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Gérer les coûts à l’ère du cloud-native
Le cloud-native se base sur la conception et l’exécution d’applications dans le cloud qui tirent pleinement parti d’un modèle de livraison distribué. Grâce à cela, la vitesse, l’agilité et la scalabilité sont améliorées, ce qui est essentiel pour la création d’applications et de services adaptés à l’économie numérique.
Selon les prévisions de Gartner, d’ici 2025, environ 95 % des nouvelles charges de travail numériques seront déployées sur des plateformes cloud-native, contre seulement 30 % l’année dernière.
Milind Govekar, vice-président distingué analyste chez Gartner explique que « l’adoption de plateformes cloud-native signifie que les équipes numériques ou de produits utiliseront des principes et des capacités architecturales pour tirer parti des capacités inhérentes à l’environnement cloud ». « Les nouvelles charges de travail déployées dans un environnement cloud-native seront omniprésentes, et pas seulement populaires, et tout ce qui ne relève pas du cloud sera considéré comme un élément ancien. »
Le cloud natif, appelé également « cloud-native », est une approche dynamique et en perpétuelle évolution du développement logiciel, avec l’émergence continue de nouveaux outils et de nouvelles pratiques et qui, en tant que tel, requiert un engagement continu en termes de ressources financières et de compétences.
Par conséquent, il est important de noter que l’approche cloud-native implique une perspective différente en ce qui concerne les coûts. Si les entreprises commencent à examiner les coûts avant les résultats commerciaux, elles seront déçues par leur recouvrement de l’investissement. Bien qu’il soit nécessaire de mettre en place des mécanismes centralisés pour gérer les dépenses, une réduction prématurée des dépenses risque de ralentir les délais de développement.
C’est là qu’intervient le FinOps, conçu pour intégrer la responsabilité financière à l’agilité du cloud et du cloud-native. La Fondation FinOps définit le FinOps comme « une discipline de gestion financière cloud et une pratique culturelle en pleine évolution, permettant aux équipes d’ingénierie, de finance, de technologie et d’affaires de collaborer sur des décisions de dépenses fondées sur les données, afin que les entreprises obtiennent une valeur commerciale maximale. »
IDC prévoit que d’ici 2023, 80 % des organisations utilisant des services cloud déploieront des methodes FinOps spécifique à l’automatisation de l’observabilité basée sur les politiques et l’optimisation des ressources cloud améliorer leur proposition de valeur.
Les étapes clés de FinOps
La Fondation FinOps affirme que les défis de gestion des dépenses dans le cloud sont étonnamment similaires, que l’entreprise dépense 5 millions ou 500 millions de dollars par an. Cela confirme l’idée selon laquelle le développement et la normalisation des bonnes pratiques dès le début « instaurent des habitudes qui aident les équipes à gérer les coûts du cloud à mesure que les dépenses augmentent ».
L’allocation des dépenses est capitale pour une facturation précise et une identification des domaines à optimiser. D’après le sommet de février 2022 de la Fondation FinOps, en moyenne, 75 % des dépenses liées au cloud sont actuellement attribuables, mais l’objectif est de parvenir à une attribution de 90 %.
Les stratégies couramment adoptées par les entreprises pour améliorer leurs taux d’allocation comprennent l’amélioration de l’étiquetage, l’optimisation des rapports, l’automatisation accrue, la mise à jour des politiques de gouvernance et l’adoption d’outils de surveillance de plus en plus détaillés.
La Fondation FinOps recommande une approche itérative de la gestion du patrimoine cloud, en s’appuyant sur trois piliers : informer, optimiser et exploiter.
La première chose à faire est d’améliorer la visibilité et l’analyse comparative afin de mieux maîtriser les budgets, en tenant compte des capacités du cloud à la demande. L’étape suivante consiste à dimensionner la capacité, le cas échéant, et à profiter des remises accordées par les fournisseurs de services cloud. En dernier lieu, il est primordial que les entreprises évaluent de manière continue l’utilisation du cloud en fonction de ses valeurs et de ses objectifs.
Un guide sur le parcours FinOps
Le FinOps est un programme complexe en constante évolution visant à améliorer la rentabilité des opérations cloud. Afin d’y parvenir, il adopte une approche holistique et proactive de la planification et de la gestion des coûts grâce à une équipe interfonctionnelle composée de responsables techniques, commerciaux et financiers.
La Fondation FinOps fait référence à trois phases dans la maturité FinOps : Les « débutants » qui en sont à leurs débuts, les « explorateurs » avec des équipes FinOps nouvellement formées et les « experts » qui ont déjà mis en place leurs programmes FinOps. En raison de la complexité du FinOps, la fondation estime que 40 % des organisations en sont à la phase d’exploration lente de leur développement (les « explorateurs »).
Orange Business peut accélérer le processus et aider les entreprises à augmenter rapidement l’apport en valeur du cloud et à améliorer leur excellence opérationnelle. Cela commence par un audit complet du patrimoine cloud, accompagné d’une feuille de route des objectifs à court et à long terme. À cela s’ajoute l’intégration des processus, y compris les phases de conception, de construction et d’exécution, de sorte que l’entreprise ne consomme et ne paie que les ressources cloud dont elle a besoin. Cette intégration comprend également l’automatisation, qui joue un rôle essentiel dans la réussite de FinOps, afin de garantir le respect systématique des politiques, par exemple.
Cette approche prend en considération le fait que chaque entreprise est différente et développe une solution FinOps sur mesure qui génère des résultats concrets dès les premiers ajustements.
N’oubliez pas qu’il s’agit d’un monde totalement différent de celui des services on-premise
La budgétisation on-premise s’écrit noir sur blanc. Les services informatiques se voient attribuer un montant à dépenser pour l’acquisition d’équipement et de logiciels, et en cas de besoin supplémentaire, cela est négocié. Le cloud représente un nouveau monde, à la demande, souvent sans aucune visibilité sur son utilisation.
En conséquence, il requiert un changement de mentalité concernant les dépenses cloud. Il ne s’agit pas de dépenser moins. Il s’agit de veiller à ce que les ressources soient utilisées au bon endroit, pour soutenir la croissance et les intérêts de l’entreprise. FinOps joue un rôle primordial dans l’assurance de la valeur escomptée, générée par le cloud.
Le FinOps garantit une valeur optimale de vos dépenses cloud en apportant une transparence financière au modèle de cloud dynamique. Découvrez comment FinOps peut optimiser les coûts d’utilisation du cloud de votre entreprise.
Jérôme
LORIDAN
Head of Marketing – Professional Services
Passionné par les technologies de pointe, je mets mes compétences en gestion de produits, développement commercial et ventes au service de leaders de l’industrie high-tech tels que Microsoft, Adobe, Hewlett-Packard, Compaq, Nokia et Orange Healthcare. Ma mission : identifier, lancer et promouvoir les nouvelles technologies disruptives qui changent la façon dont nous vivons et travaillons. Mon expérience couvre un large éventail de domaines, notamment le Cloud Computing, l’IA, les solutions collaboratives avancées (Modern Workplace), les terminaux clients (PCs, assistants personnels, smartphones, etc…) ainsi que les serveurs (HPC, storage, virtualisation, SDDC…).
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