PAYG vs Allocation Pool

Les modèles de facturation des vDC s’appuient sur des modes d’allocation et de gestion des ressources de calcul paramétrées au niveau de l’hyperviseur vmware. Ces modes sont les suivants :

– PAYG

– Allocation Pool

PAYG

C’est le modèle le plus couramment utilisé, lorsque les VM sont souvent arrêtées, démarrées occasionnellement. Les cas d’usage qui motiveront ce choix de modèle sont :

  • les VM fonctionnant selon une saisonnalité particulière (soldes de fin d’années, calculs de fin de mois, période promotionnelle pour un site web par exemple)
  • les labs, démo et prototype, à faible durée de vie
  • les environnements de formation

Prenons en exemple un vDC en PAYG, dimensionné à 10 vCPU. Lors de sa création, il sera dimensionné à 22 GHz, car le paramètre vCPU Speed est positionné par défaut à une valeur identique à celle des processeurs physiques, soit 2,2 GHz dans notre cas.

Dans notre exemple, nous avons 4 VM : 3 VM avec 2 vCPU et 1 VM avec 4 vCPU. En PAYG, il est nécessaire de dimensionner suffisamment les VM pour être sûr qu’elles auront les ressources nécessaires au moment où elles en auront besoin.

Quels que soient les besoins réels des VM en puissance de calcul (GHz), elles ont une allocation définie qui est fixe par VM, et qui dépend des paramètres choisis dans leur configuration.

Par exemple, un VM qui héberge une base de données sera dimensionnée avec 4 vCPU afin de tenir la charge en cas de forte activité de l’application, même si l’application fonctionne à 20% de charge CPU 99% du temps.

Ainsi, le dimensionnent des VM est prépondérant par rapport au dimensionnement du vDC.

Allocation Pool


C’est le modèle à privilégier lorsque la majorité des VM est allumée en permanence. Outre l’optimisation des ressources consommées, le modèle est financièrement plus intéressant.

Prenons maintenant en exemple un vDC en Allocation Pool, dimensionné à 18 GHz. Le paramètre vCPU Speed, positionné à 1,8 GHz, détermine le nombre de vCPU que le vDC pourra démarrer, soit ici 10 vCPU.


Pour cet exemple, nous gardons nos 4 VM il est nécessaire de dimensionner suffisamment les VM pour être sûr qu’elles auront les ressources nécessaires au moment où elles en auront besoin. Par contre, les ressources sont allouées au niveau du vDC (et non plus au niveau de chaque VM en PAYG), donc les VM vont pouvoir consommer les GHz qui ne sont pas utilisés par les autres VM.


Sur ce principe, le dimensionnement du vDC doit prendre en compte :

  • le nombre de vCPU que l’on souhaite pouvoir démarrer
  • le nombre de GHz que l’on souhaite fournir à l’ensemble des VM, sachant qu’elles ne vont pas consommer tous les GHz en permanence.

Ce mécanisme permet d’avoir toujours une réserve de GHz disponible pour des VM qui auraient de gros besoins.


A noter que le vDC en Allocation Pool utilisant mieux les ressources GHz, il n’est pas nécessaire de le dimensionner autant qu’en PAYG.


Ainsi, le dimensionnent du vDC est prépondérant par rapport au dimensionnement des VM.